Cette formidable aventure vécue par le club Beaujolais est tout sauf le fruit du hasard et nous vous proposons de faire un petit retour sur un parcours semé d’embuches.

En premier lieu, il fallait obtenir l’un des 3 strapontins dédiés aux équipes de la région Auvergne Rhône Alpes ce qui n’est pas une sinécure lorsque l’on sait que 8 équipes NM2 étaient engagées.
Dès le premier tour, les bleus vont souffrir et trembler pour aller s’imposer à Lyon SO2 actuel 3 eme de leur poule NM3.
Un tirage favorable nous permettra de recevoir un autre adversaire de NM3 en l’occurence Vaulx en Velin pour une victoire plutôt tranquille à domicile ( seul match de la compétition à domicile par ailleurs).
La suite sera plus compliquée courant janvier pour aller s’imposer dans la douleur à Aubenas NM2 avec une fin de match renversante.
Au cœur, d’une passe difficile en championnat avec l’enchainement de plusieurs défaites, les bleus vont trouver les ressources pour créer leur premier véritable exploit en s’imposant chez un des leaders de la Poule A de NM2, à savoir La Pontoise.
Une victoire sur le fil qui va faire de cette Coupe de France l’objectif majeur de Pierre Croizat et ses hommes pour la fin de saison.

Viendra ensuite ce week-end de phases finales (quarts et demis) organisé à Aubenas où Beaujolais a certainement joué son meilleur basket de la saison.
En premier lieu face à Metz (3eme de la Poule D NM2), dans un match que les bleus vont plier en à peine 20mn.
Le lendemain, la demi-finale voyait Lucas Paris et ses coéquipiers rencontrer Avignon, autre coleader de la poule A, pour une victoire méritée et maîtrisée au regard de l’opposition.

Voici pourquoi  cette qualification n’est pas usurpée, rien n’a été facile, rien ne nous a été donné, on est là où on l’on mérite.
Reste une dernière marche et Beaujolais Basket espère bien déjouer les pronostics.

Articlé réalisé par Denis Lacroix